Les banques centrales américaine et européenne semblent proches de la fin de leurs cycles de hausses des taux, confrontées à un dilemme entre inflation et croissance.
Après une série de hausses, la Fed a relevé ses taux en juillet, mais a maintenu le statu quo en septembre. Les projections économiques et les propos de Powell témoignent d'une économie robuste et d'une croissance solide.
De même, la BCE a augmenté ses taux en juillet et septembre. Lagarde souligne l'impact des changements structurels sur l'inflation, mais reste prudente quant à l'orientation future de la politique monétaire.
Aux États-Unis, les PMI et le Beige Book de la Fed signalent un ralentissement de la croissance, notamment dans les dépenses des ménages. En Europe, le PMI composite atteint son plus bas niveau depuis 2020, avec une contraction dans les services.
Malgré des signes mitigés, la prudence reste de mise, notamment aux États-Unis, où la vigueur de la consommation pourrait s'atténuer avec la réduction de l'épargne accumulée pendant la pandémie.
L'économie chinoise montre des signes de faiblesse, avec un PMI manufacturier en contraction et des difficultés dans le secteur immobilier. Les niveaux d'endettement élevés limitent les marges de manœuvre pour les mesures de soutien.
Les marchés restent soutenus par les grandes capitalisations aux États-Unis, mais des inquiétudes persistent quant à la santé économique de la Chine. La prudence demeure de mise, avec une diversification des allocations recommandée.