Les taux des banques centrales ont atteint des sommets qui devraient se maintenir.
• Les perspectives de croissance relativement pessimistes et les flux de capitaux vers des actifs considérés comme des refuges, dans un contexte géopolitique tendu, pourraient entraîner une baisse des rendements, qui ont récemment atteint des niveaux record. Cependant, l'abondance de l'offre et les politiques de resserrement quantitatif devraient limiter cette baisse.
• La chute des actifs à risque devrait être contenue en raison des perspectives de croissance moroses. Le MSCI World, qui a reculé de 10 % au cours des trois derniers mois, reste sous pression.
• Nous maintenons une position surpondérée dans les obligations d'entreprise Investment Grade et les obligations des pays émergents, tout en réduisant légèrement la taille de nos positions dans les actions et les obligations d'entreprise à haut rendement. Nous favorisons une duration modérément longue sur les obligations d'État des pays principaux et les obligations des agences.
Les événements météorologiques extrêmes ont un impact significatif sur l'équilibre entre la croissance économique et l'inflation. Parallèlement, l'escalade du conflit entre la Palestine et l'Iran entrave l'approvisionnement en pétrole et en gaz, tandis que d'autres tensions politiques, comme celles en Ukraine et à Taïwan, pourraient affecter les secteurs du gaz et des technologies de l'information. Cette conjonction de facteurs présente un double risque pour la politique monétaire : d'une part, la nécessité d'un resserrement supplémentaire pour contrôler l'inflation, et d'autre part, le risque d'un resserrement excessif susceptible de conduire à une récession. En conséquence, une politique monétaire restrictive pourrait entraîner une instabilité financière accrue.